Cet été, ils sauveront des baigneurs de la noyade et soigneront les bobos sur les plages, de la Mer du Nord à la Méditerranée, surveillées par les nageurs sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer.
Pour l'instant, ces vingt et-un futurs diplômés peaufinent leur formation à l'occasion d'un stage d'amarinage organisé depuis mercredi et jusqu'à ce soir à la base nautique de Saint-Elme. L'entraînement est intensif, sous les yeux des premiers baigneurs allongés sur le sable qui trouvent là une animation inattendue. Départ et arrivée de plage avec les embarcations, initiation au jet ski, sortie d'eau des victimes se suivent à un rythme soutenu, toute la journée.
Un entraînement intensif
« Pas besoin de les bercer le soir, confirme René Planque, le directeur du centre de formation SNSM à Toulon. Ils sont sur le pied de guerre de 7 heures à 22 heures. Après les exercices, il faut ranger le matériel, et puis il y a des cours théoriques, des tests écrits, des conférences... »
Les candidats, dont six filles, ont débuté cette formation en octobre dernier. Depuis, avant ce stage final, ils ont enchaîné 400 heures de formation, encadrés par 41 formateurs, tous bénévoles.
« Nous ne nous contentons pas d'une formation minimum, explique René Planque. Tous mes jeunes passent les brevets de premiers secours en équipe, niveau un et deux, le permis côtier, le certificat restreint de radiotéléphonie, le brevet national de sécurité et sauvetage aquatique, plus ce stage d'amarinage et des formations complémentaires en jet ski et en quad. Un médecin assure aussi 20 heures de « bobologie », pour leur apprendre à enlever les épines d'oursins dans le pied, ce genre de petits accidents qui représentent la plus grande partie de leur travail sur les plages. L'été dernier, sur les plages SNSM, ils ont fait 32 000 interventions de ce type ! »
Un poste rémunéré dès cet été
La formation, d'un coût total de 1 450 euros, n'est pas gratuite pour les stagiaires. Mais grâce aux subventions octroyées à la SNSM, ils ne déboursent que 800 euros, sauf s'ils peuvent prétendre à des prises en charge spécifiques, de l'ANPE par exemple. « Ça fait moins de 1,80 euros l'heure de cours, précise René Planque. Et ensuite, on ne les lâche pas dans la nature. Dès cet été, ils seront sur les plages un peu partout en France, on leur trouve un poste. Ils démarrent à 1 450 euros brut et sont logés le plus souvent. »
Dans le Var, ils seront ainsi 58 sauveteurs SNSM à veiller sur la sécurité des estivants. Depuis son ouverture il y a sept ans, le centre de formation de Toulon en a formé 150.
Renseignements : 06.61.22.22.61.
C.M.
Var-Matin
source:
http://www.laseyne.maville.com/-La-Seyne-sur-Mer%C2%A0-Stage-d-amarinage-SNSM-pour-les-futurs-nageurs-sauveteurs-/re/actudet/actu_loc-628537------_actu.html